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Hépatite B, une affection grave ou bénigne

Hépatite B, une affection grave ou bénigne

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L’hépatite B est une maladie infectieuse dont l’agent responsable est le VHB (Virus de l’Hépatite B). Elle se traduit par une infection du foie, un organe précieux pour l’organisme. C’est une maladie drôlement répandue qui, sous sa forme chronique, peut exposer sa victime à de lourds dégâts susceptible d’être mortels. Découvrez dans cet article, ce qu’est cette maladie, ses complications ainsi que sa possibilité d’être une cause de mortalité.

Importance du foie dans l’organisme

Le foie est l’organe le plus volumineux de l’organisme humain avec un poids de 1.5kg chez les adultes. Cette grosse glande richement vascularisée fait partie du système digestif. Elle est logée au niveau de la partie supérieure droite de l’abdomen où elle est protégée partiellement par les côtes. Le foie assure énormément de fonctions vitales qui concourent au maintien du bien-être de l’organisme.

En plus de favoriser la digestion et la production des enzymes digestives, il assure la transformation des aliments en éléments nutritifs. Il apparaît aussi comme un espace de stockage des éléments nutritifs du sang. À travers la synthèse de la bile, le foie permet aussi à l’organisme de digérer les graisses. Il convient aussi de noter que cet organe intervient également dans la régulation de la glycémie, le filtrage et la transformation des éléments toxiques en résidus. Ces derniers seront ensuite rejetés hors de l’organisme à travers l’urine et les selles.

Il apparaît alors facilement qu’une affection touchant cet organe précieux conduirait à de lourdes conséquences au niveau de l’organisme.

L’hépatite B, une maladie du foie

L’hépatite B se définit comme une maladie ayant pour cible, le foie, un organe d’une très grande valeur pour l’organisme. Cette maladie est due à une contamination par le virus de l’hépatite B (VHB). Cet agent infectieux de la maladie, une fois dans l’organisme, s’en prend directement aux cellules du foie en créant des lésions.

En proliférant, ce virus envahit le système vasculaire du foie, empêchant ainsi ce dernier d’assurer pleinement ses fonctions. Généralement, cette maladie est asymptomatique à ses débuts. Mais avec le temps, elle peut prendre une forme chronique et causer des troubles inquiétants pouvant s’avérer mortels. L’hépatite B se répand progressivement et cause de nombreux problèmes dans sa course effrénée. Comprendre sa transmission relève donc d’une grande importance pour mieux la cerner et adopter les mesures adéquates pour freiner son évolution.

Transmission de la maladie

L’homme est le réservoir de l’hépatite B. La transmission de cette maladie revient ainsi à se questionner sur les différentes pratiques entre les hommes qui pourraient provoquer la contamination par le virus.

Contrairement à la plupart des maladies infectieuses, l’hépatite B ne se transmet pas à travers la nourriture, l’eau ou encore les simples contacts physiques. La transmission du virus se fait notamment à travers les muqueuses ou un contact direct avec le sang. Cela amène ainsi à parler de différentes pratiques qui représentent des moyens de contracter la maladie. Il s’agit entre autres de :

  • l’utilisation d’objets infectés par le virus (seringues, drogues injectables, etc.) ;

  • les rapports sexuels non protégés ;

  • contact avec des sécrétions d’un individu infecté ;

  • transfusion avec du sang infecté par le virus, etc.

Il est aussi possible pour une mère de transmettre le virus à son enfant après l’accouchement ou lors de l’allaitement. Une fois dans l’organisme, le virus se multiplie et affecte le foie. Son effet au niveau de cet organe n’est détectable qu’après la phase d’incubation qui peut varier entre 30 et 60 jours. Durant cette période, aucun signe ne se remarque. Ce n’est qu’après quelques jours, que cette maladie peut prendre sa forme chronique avec des signes et son lot de complications les plus graves.

Les complications de l’hépatite B

Après la phase d’incubation de la maladie, quelques signes apparaissent. On assiste généralement à la fatigue chronique, la jaunisse, une coloration des urines, la perte de l’appétit, etc. Passée de six mois environ sans traitement, la maladie évolue pour sa forme chronique, provoquant des complications. Il en existe principalement deux que sont le cancer du foie et la cirrhose.

Dans cette phase critique de la maladie, une réaction immunitaire de l’organisme est effectuée contre les cellules infectées du foie. Il se forme ainsi des tissus cicatriciels, ce qui implique l’apparition de fibrose. En évoluant, cette fibrose va progresser sur les différentes parties du foie causant bien d’autres symptômes à l’origine de la cirrhose.

Le cancer de foie est la complication la plus rare de l’hépatite B. Elle n’est diagnostiquée qu’après des années suite à une cirrhose de foie non traitée. Mais cette maladie est-elle mortelle ?

L’hépatite B, une cause de décès ?

L’hépatite B est une pathologie virale qui peut s’avérer potentiellement mortelle au regard de ces différentes complications. En absence de traitement adéquat de la maladie et surtout après l’avènement de ces complications, le foie finit par perdre toute sa vigueur. Les fonctions essentielles qu’il gère au sein de l’organisme ne sont donc plus gérées. L’organisme est ainsi exposé à de grands risques de maladies et devient extrêmement vulnérable. Il est donc important de se faire dépister au plus tôt pour adopter les moyens adéquats pour éviter les complications de la maladie et préserver sa santé.

Les moyens pour se préserver de l’hépatite B

Tout d’abord, il convient de se faire vacciner. La vaccination consistera en une injection d’un fragment du virus afin de sensibiliser les acteurs du système immunitaire. Ainsi, à une intrusion du virus, la réponse devient beaucoup plus efficace et rapide. Il est aussi important de pratiques des habitudes de vies saines.

L’hépatite B est une maladie hautement infectieuse causée par le VHB. Cette maladie virale paraît bénigne lors de la phase d’incubation, car étant sous sa forme asymptomatique. Mais lors de sa phase chronique, elle expose la victime à de graves conséquences pouvant conduire au décès.

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