La Chlamydia, encore appelée Chlamydiose est l’infection sexuellement transmissible qui se répand le plus entre 16 et 24 ans. Plus fréquente chez les femmes, elle s’attrape lorsque la bactérie Chlamydia se propage soit par voie sexuelle ou par un simple contact de peaux. Bien qu’elle ne présente pas de symptômes dans la plupart des cas, elle peut se manifester chez certains malades par des brûlures, de la fièvre, un écoulement par l’anus ou par le vagin, etc. Des moyens de protection et de prévention existent néanmoins pour éviter cette IST.
Le dépistage, un moyen de prévention et de protection sûr contre la Chlamydia
Le dépistage de l’infection à Chlamydia est nécessaire pour se protéger de la maladie. Son efficacité pour réduire les risques d’infection n’est plus à démontrer. Précieux, il permet aussi d’amoindrir le risque de complications chez les femmes.
Ce dépistage est réalisé par un médecin ou une sage-femme. Le premier jet d’urine ou des sécrétions vaginales permettent de mener des tests de diagnostic moléculaire. Des analyses de sang sont aussi effectuées pour savoir si une personne est porteuse de la maladie ou a été exposée au virus. Après prélèvement de l’échantillon, ce dernier est expédié à un laboratoire. Une analyse PCR (polymérase en chaîne) spécifique à Chlamydia permet ensuite de confirmer les résultats.
Lorsque le test est négatif et que l’intéressé a des rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire, le dépistage doit être refait chaque année. Si le test de dépistage est positif, un traitement antibiotique est prescrit pour éliminer l’infection. Dans ce cas, le dépistage doit être répété dans les trois à six mois qui suivent le traitement. En ce qui concerne les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, le dépistage doit être fait tous les trois mois.
Qui sont les personnes concernées par le dépistage de la Chlamydia ?
Le dépistage de la Chlamydia est conseillé :
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aux femmes actives sexuellement, qui ont une tranche d’âge comprise entre 15 et 25 ans ;
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aux femmes sexuellement actives, ayant plus de 25 ans et présentant des facteurs de risque ;
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aux femmes enceintes ;
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aux hommes sexuellement actifs qui présentent des facteurs de risque, et ce, quel que soit leur âge.
Où se faire dépister de la Chlamydia ?
Plusieurs lieux proposent un dépistage des IST notamment de la Chlamydia. On peut citer entre autres les centres de santé sexuelle, les centres pratiquants des IVG, les cabinets de médecine générale. Il est aussi possible de se rendre dans les centres de planification ou d’éducation familiale pour passer un test de la Chlamydia.
Les préservatifs comme moyen de prévention et de protection contre la Chlamydia
Les préservatifs masculins et féminins se présentent comme une méthode contraceptive fiable contre les infections à Chlamydia. Pour une protection optimale, le dispositif contraceptif doit être utilisé pendant chaque rapport sexuel et durant toute la durée. Qu’il s’agisse d’une relation sexuelle orale, vaginale ou anale, il ne faut surtout pas y aller sans au risque d’être infecté.
Se servir d’un carré de latex pour couvrir l’anus ou la vulve durant les rapports oraux réduit les risques de transmission de la Chlamydia. Pensez donc à fabriquer si nécessaire un carré de latex. Il suffit de le découper soit dans un gant de latex, soit dans un préservatif de latex non lubrifié.
Les adeptes de sex-toys peuvent quant à eux recouvrir leurs outils sexuels de préservatifs après les avoir lavés afin de réduire le risque de transmission de l’infection. En ce qui concerne les jeunes, il est important qu’ils portent le préservatif, pas seulement pour le premier rapport sexuel. Un tiers seulement des moins de 30 ans affirme en effet que leur tout dernier rapport sexuel était protégé. L’usage du préservatif diminue donc, or, ce sont les jeunes qui changent le plus souvent de partenaire sexuel.
Il est important de rappeler par ailleurs que les préservatifs protègent en partie de la Chlamydia, mais pas totalement. Dans le cas où la Chlamydia se propagerait par le toucher, elle ne peut donc être empêchée par le dispositif contraceptif. Il urge de ne pas adopter les préservatifs comme seul moyen de protection.
Avoir une hygiène intime irréprochable
La transmission de la Chlamydia peut avoir lieu si certaines règles d’hygiène ne sont pas observées. Ces règles concernent aussi bien les femmes que les hommes.
Hygiène intime chez la femme
Les femmes effectuent leur toilette intime une ou deux fois par jour. Elles doivent penser à réaliser une toilette qui ne dépasse pas la zone de la vulve. Elles doivent également sécher correctement la vulve. Les toilettes vaginales doivent être évitées.
Le savon doux non parfumé ou un produit d’hygiène intime sont les outils à privilégier. À condition qu’ils soient sans danger pour les muqueuses et la flore vaginale. Les gants de toilette sont quant à eux à proscrire puisqu’ils représentent des nids à microbes.
Aux toilettes, ces dernières doivent essuyer toujours d’avant en arrière afin d’éviter de ramener les germes de l’anus vers le vagin. Pour celles qui utilisent un diaphragme, il est recommandé qu’elles le lavent après chaque usage à l’eau savonneuse. Une mise au propre sans désinfectant est nécessaire. Elles doivent ensuite finir en le rinçant et en le séchant soigneusement.
Hygiène intime chez l’homme
Le manque de toilette intime de l’homme peut aussi faciliter le transport des microbes lors des rapports sexuels. Ces microbes après avoir quitté l’anus peuvent se développer dans le prépuce. La toilette quotidienne des hommes doit nécessairement suivre aussi certains détails pour éviter la maladie.
Les hommes non circoncis doivent procéder en décalottant le gland et en le recalottant ensuite. Le sexe doit être lavé tous les jours, à la main, avec de l’eau tiède et du savon aupH neutre. Ne surtout pas utiliser de gants de toilette. Après l’avoir lavé, procédez au rinçage et au séchage avec soin.
Le dépistage, l’usage de préservatif et l’adoption d’une bonne hygiène sont nécessaires pour se protéger et prévenir la Chlamydia. Pour réduire nettement les risques de contraction de la maladie, la solution est d’adopter simultanément ces trois principaux moyens. Il convient aussi de noter que la prise des solutions naturelles comme AMANSIO et EWEBIO permettent de lutter contre la maladie.